Mario Draghi, le président de la Banque Centrale Européenne
(BCE), a réaffirmé cet après midi qu’il n’entendait pas laisser la zone euro imploser.
Il fera le nécessaire pour calmer les « craintes infondées de la part des
investisseurs sur la réversibilité de l'euro ». Les banquiers centraux pèsent suffisamment leurs mots pour que ce message
soit pris au sérieux. Très concrètement, la BCE achètera des obligations
publiques jusqu’à ce que les taux d’emprunt des pays les plus fragiles
baissent.
La BCE apportera donc un peu de baume au cœur aux Etats
européens étranglés par la dette et qui n’arrivent plus à emprunter à un taux
raisonnable sur les marchés. Si cette initiative mérite d’être saluée, on peut s’interroger sur
son efficacité à long terme. Les politiques d’austérités menées en Europe du Sud, souvent brutales et
excessives, continueront de plonger l’économie européenne dans la récession. Pas de quoi rassurer les investisseurs sur l'avenir!
Enfin, pour le meilleur comme pour le pire, la BCE va peut-être finalement accepter son rôle naturel : celui de prêteur en dernier ressort.
Enfin, pour le meilleur comme pour le pire, la BCE va peut-être finalement accepter son rôle naturel : celui de prêteur en dernier ressort.
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